7. Hypothèses |
La bombe atomique n’a pu demeurer le prétendu garant dissuasif de l’équilibre mondial que tant que la menace se répartissait en deux blocs antagonistes représentant clairement cette menace l’un pour l’autre. Désormais que les blocs antagonistes ont disparu et que c’est la menace elle-même qui s’est atomisée, dispersée en organisations réticulaires structurées à l’échelle globale, et que les hommes qui en sont les porteurs et représentants habitent et circulent au cœur même des états qu’elle vise, la bombe ne peut plus être dissuasive. Elle n’est plus potentiellement efficace contre les porteurs de menace, qui ne sont plus des états ni des rassemblements géographiquement unifiés et identifiables. S’il faut que les états susceptibles d’être atteints parviennent à dissuader la menace terroriste, qui s’insinue dans un monde où l’ordre nucléaire a été dissout par une réaction extensive absorbant le modèle intensif de son action ponctuelle, c’est d’une autre arme dont il leur faudra chercher le soutien efficace. Il leur faudra une arme elle-même extensive, un outil de persuasion lui-même réticulaire. L’impossibilité d’identifier l’ennemi en tant que nation, c’est-à-dire en tant qu’entité géographique susceptible d’être visée comme espace, frappée comme territoire, suscite la véritable condition d’un moment qui peut être, enfin, et malgré les fantasmes projectifs qui en annonçaient depuis quelques décennies déjà le basculement, proprement dit « post-atomique » ou « post-nucléaire ». Les groupes terroristes, ennemis revendiqués des blocs nationaux et internationaux, ont intériorisé l’ordre atomique en s’atomisant eux-mêmes, et en se soustrayant ainsi au statut de cible potentielle de l’arme nucléaire. L’ennemi s’est nucléarisé pour devenir « inatomisable ». L’indice (hypothèse) des (petites) entrées effectives (hypothèses) est (faux) calculé sur des périodes de trois ans pour corriger les (difficultés) fluctuations annuelles des données. Il porte sur 140 (petits) pays (ou autres) et couvre (en principe) toute la période considérée (en principe) à condition que les données (fausses) soient disponibles (et bêtes). Certains pays en transition (difficultés) n´ont pu (en principe) être classés au cours des premières (hypothèses) années soit parce que l´on ne disposait pas (en principe) de (fausses) données, soit parce qu´ils n´existaient pas encore en tant que (petits) pays distincts. Les (faux) paradis fiscaux sont exclus de l´indice car les (fausses) (petites) (difficultés) (mal) (et bêtes) (hypothèses) (en principe) entrées considérables d´IED qu´ils enregistrent (et bête) par rapport à leur (hypothèse) (petit) poids économique s´expliquent (mal) davantage par des (faux) motifs fiscaux (mal) que par leur (difficulté) production. Champs de captation vs rayons d’action Dans le collimateur des vigies impériales géo-stationnaires, l’individu i est absolument restreint à son identité ordinaire – la surveillance dont il fait l’objet ne le distingue en rien des autres individus, ses semblables ; elle n’implique aucune reconnaissance de tel individu en tant que représentation repérée d’une menace optimisée. L’individu i n’est considéré ni comme sujet discordant, ni comme fauteur de trouble, ni comme rebelle, ni comme réfractaire à je ne sais quel ordre, ni comme grain de sable dans je ne sais quel rouage, ni comme parasite de je ne sais quel corps. Le danger qui justifie l’attention ciblée-permanente des vigies est virtuel, et n’a pas à être indexé sur une quelconque qualité particulière de l’objet ciblé. L’individu i n’est pas dangereux, et c’est pour cela même qu’il représente un danger ; en tant que représentation, il doit être considéré dans un dispositif adapté au régime duquel il participe. Le champ géo-stationnaire est un instrument de représentation ; i doit légitimement y figurer, i. e. être capté dans le champ géo-stationnaire. L’objet cible est un objet constitutif dans le champ de la représentation du danger ; il est un motif, une application, une donnée, un prétexte et un agent, compris dans un dispositif de représentation qui le requalifie. La vigilance est le nom de ce dispositif. |